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<xhtml:p>Le 1er juillet 1948 la société LAPIE [Les applications photographiques
d’industrie et d’édition] est constituée par acte sous seing privé sous le
régime de société à responsabilité limitée (SARL), avec pour directeur gérant
André Paturaud, photographe et entrepreneur. Les ateliers et bureaux sont situés
à Saint-Maur-des-Fossés, le siège social à Paris. Elle a pour objet « la
création, acquisition, exploitation, vente de tous fonds de commerce de :
impression, édition, tirage, vente en gros et demi gros de tous articles,
documents et prospectus en général et plus particulièrement l’impression,
l’édition, le tirage et la vente en gros et demi gros de cartes postales
photographiques et industrielles ». A partir de 1955 elle se lance dans la
production de vues aériennes destinées à l’édition de photographies
industrielles et de cartes postales, ainsi qu’à l’illustration de publications
pédagogiques.</xhtml:p>
<xhtml:p>Le 28 décembre 1964, par contrat sous seing privé enregistré au Registre du
commerce de Paris le 4 janvier 1965, la société LAPIE cède l’exclusivité pour la
reproduction et l’édition des photographies LAPIE à La Photothèque française,
une société d'édition de droit privé. Le contrat porte sur 10 ans à compter du
1er janvier 1965.</xhtml:p>
<xhtml:p>Le 30 décembre 1964, par contrat conclu entre La Photothèque française et
LAPIE, une SARL est constituée, à laquelle le directeur de La Photothèque
française fait apport de son contrat d’exclusivité.</xhtml:p>
<xhtml:p>Par jugement du tribunal de commerce de la Seine du 10 mars 1965, la société
LAPIE est déclarée en règlement judiciaire. Une Société d'exploitation LAPIE,
destinée à exploiter le fonds de commerce LAPIE, est créée le 23 mars 1965, et
prend à compter du 1er avril de la même année le nom de Société française
d'éditions réunies (SOFER).</xhtml:p>
<xhtml:p>Un administrateur provisoire de la société LAPIE est nommé par ordonnance de
référé du tribunal de commerce de la Seine du 1er avril 1965. Le 21 juin 1965
intervient un jugement du tribunal de commerce de la Seine, déclarant la société
LAPIE en redressement judiciaire.</xhtml:p>
<xhtml:p>Le 25 juin 1965, par jugement du tribunal de commerce de la Seine, la
société LAPIE est admise au bénéfice du règlement judiciaire. Par jugement du
tribunal de commerce de Paris du 5 juin 1967, le règlement judiciaire de la
société LAPIE est converti en faillite.</xhtml:p>
<xhtml:p>Le 23 juin 1967 le fonds de commerce LAPIE est vendu par adjudication à
Jean-Marie Combier imprimeur à Mâcon, dirigeant de la société d’éditions de
cartes postales CIM (Combier Imprimeur Mâcon).</xhtml:p>
<xhtml:p>Jean Combier décède le 1er septembre 1968, sans qu’aient pu être
définitivement réglés certains points concernant la gestion et les possessions
de la SOFER et de la Photothèque française.</xhtml:p>
<xhtml:p>Par jugement du tribunal de commerce de Paris du 14 décembre 1970, les
opérations de la faillite de la société LAPIE sont clôturées pour insuffisance
d’actifs.</xhtml:p>
<xhtml:p>La Photothèque française vend en novembre 1972 aux Archives nationales les
phototypes qu’elle détient, provenant de la société LAPIE.</xhtml:p>
<xhtml:p>Le fonds est aujourd'hui conservé aux Archives nationales, à
Pierrefitte-sur-Seine.</xhtml:p>
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